lunes, 25 de febrero de 2013

Quand le génome de la patate douce raconte l’histoire des premiers voyages vers les Amériques.


Les Européens ne seraient pas les premiers à avoir foulé le sol américain. Plusieurs siècles avant eux, des bateaux polynésiens auraient fait le voyage jusqu’aux côtes péruviennes et ramené avec eux le tubercule présent dans toute la zone Pacifique. C’est ce que confirme une vaste étude génétique menée par une équipe de scientifiques CNRS/Cirad et publiée le 23 janvier dans Proceedings of the National Academy of Sciences.
La patate douce consommée en Océanie est bel et bien d’origine américaine. Mieux : elle aurait été ramenée d’Amérique du sud par des bateaux polynésiens, plusieurs siècles avant les explorateurs européens. C’est la génétique des plantes cultivées qui livre cet éclairage inédit sur l’histoire des hommes. « Ce tubercule, aujourd’hui cultivé dans toute la zone Pacifique, était déjà décrit dans les récits des premiers explorateurs européens. Ce que confirment les restes archéologiques découverts à Hawaï, aux Iles Cook et en Nouvelle Zélande, datés entre 1000 et 1400 après Jésus-Christ, explique Caroline Roullier, doctorante en biologie évolutive et auteur de l’étude parue dans PNAS. La question à laquelle j’ai tenté de répondre, c’est : comment sont-ils arrivés là ? »
Plusieurs éléments plaidaient en faveur d’une diffusion de la patate douce des Amériques vers l’Océanie. D’abord, c’est en Amérique du sud qu’on trouve les plus anciens restes archéologiques, dont certains pourraient avoir 10 000 ans. La linguistique aussi apporte des indices troublants : dans toute la Polynésie, la patate douce est appelée kumara… Or c’est le nom quechua qui lui est donné au Pérou et en Equateur !
Pour confirmer cette hypothèse, Caroline Roullier, alors en thèse à Montpellier (au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive/CNRS et au Cirad), a réalisé plusieurs milliers d’analyses génétiques. Un travail de titan lorsque l’on sait que cette espèce possède non pas une, mais trois paires de chaque chromosomes, soit 6 copies de chaque gène ! « Il a d’abord fallu analyser la diversité génétique des variétés d’Amérique tropicale, la zone d’origine de la plante. Deux groupes distincts ont été trouvés, correspondant aux plantes de la région Pérou-Equateur et à celles d’Amérique centrale et des Caraïbes. Nous les avons ensuite comparés avec la signature génétique des formes présentes en Océanie : soit 1200 plantes vivantes et 60 échantillons issus des herbiers du capitaine Cook… »
Le résultat est sans appel : oui, la kumara du Pérou est bien l’ancêtre de la patate douce polynésienne. Ce sont les analyses des herbiers du 18e qui le confirment, puisque des introductions plus tardives de plants de patates douces, importés dans le Pacifique dès le 16e siècle par les Portugais (depuis les Caraïbes) et les Espagnols (depuis le Mexique), ont recombiné avec les premières kumaras, brouillant progressivement les traces des premiers voyages.
Source: cirad 20/02/2013
Image: http://lapetuite.free.fr/

viernes, 22 de febrero de 2013

Ecuador exported fewer bananas in 2012. -13%.


Ecuador's banana export sale averages are back to levels it had before the 2012 fall.

According to Eduardo Ledesma, director of the Association of Banana Exporters of Ecuador (AEBE), weekly shipments, that reached an average of 4,7 million cases by the end of last year, are currently over 5 million. In 2011, average sales reached 5.4 million cartons.

Banana is one of two non-oil traditional export items that had negative figures last year: when compared with 2011, the country stopped perceiving US$ 154.8 million. It is the largest decline in 20 years.

There were fewer Ecuadorian bananas sent to traditional markets such as Russia (-13.1%), United States (-20.9%), Eastern Europe (-23.4%), Mediterranean (-38.6%), Southern Cone (-3.3%) and North Sea (-12%).

The low productivity was the result of climatic factors such as excess rains last winter, Ledesma recalled.

"Since last month, harvest levels have improved between 15 and 20%, depending on the area of production," said Fabricio Espinoza, president of the Coastal Association of Banana Growers (Asogribal).

This result helped meet orders from Russia, Germany and Turkey. Last week, with 1.8 million cases, Ecuador achieved a record in exports to Russia. Usually, according to Espinoza, about 1.2 million cases are exported per week.

Source: EL COMERCIO
Publication date: 2/22/2013